Le rayon vins reste un mystère pour vous ? Vous vous sentez perdu lorsque vous êtes chargé d’apporter le vin au dîner ? Sequoia vous aide à y voir plus clair ! Nous vous expliquons les différences entre vin nature, bio, biodynamique ainsi que sans sulfites et nous vous donnons même des idées d’accords mets & vins !

 

Vin biologique

Élaboré à partir de raisins certifiés biologiques, depuis 2012, le vin bio est également réglementé au niveau de la vinification : plusieurs additifs sont autorisés mais en dosage plus faible que dans le conventionnel.

DANS LES VIGNES : Le viticulteur bio doit être plus vigilant aux nuisibles (champignons, pucerons et autres parasites) et opter pour des protections naturelles qui préserveront la santé du sol. Et plus le sol est en bonne santé, plus le raisin sera de meilleure qualité et moins il faudra corriger durant la vinification.

SULFITES : Un vin bio n’est pas un vin sans sulfites mais il doit respecter un taux de sulfites maximal :
– Vin rouge : < 100 mg/l (contre 160 mg/l dans le conventionnel)
– Vin blanc/rosé : < 150 mg/l (contre 210 mg/l dans le conventionnel)

 

Vin biodynamique

La viticulture biodynamique respecte le cahier des charges biologique, mais va encore plus loin dans la limitation des additifs, et est inspirée de la théorie anthroposophique de Rudolph Steiner et Maria Thun.

DANS LES VIGNES : Elle est basée sur les quatre éléments de la nature (terre, eau, air et feu) qui sont interconnectés et influencés par
les cycles cosmiques, c’est-à-dire par les changements de position des astres. Pour chacun des quatre éléments, il existe une période favorable dans le cycle lunaire. Toutes les activités dans le vignoble et dans la cave sont sensibles à ces cycles cosmiques et ont donc lieu au moment le plus favorable.

SULFITES : Un vin biodynamique doit respecter un taux de sulfites maximal :
– Vin rouge : < 70 mg/l
– Vin blanc/rosé : < 90 mg/l

 

Vin nature ou naturel & vin S.A.I.N.S

Parfois nommé « vin vivant », « méthode non interventionniste », « vin libre » ou simplement « vin naturel », le cadre définissant cette catégorie est désormais officiel depuis 2020 avec la charte Vin Méthode Nature. L’attention se concentre ici sur la vinification.

DANS LES VIGNES : Les raisins biologiques sont vendangés manuellement, les vins sont vinifiés à l’aide de levures indigènes, le vigneron n’ajoute ni ne retire aucun élément (pas d’intrant ni désacidification ou de modification de la teneur en alcool). L’ajout de sulfites est autorisé à la mise en bouteille pour les vins natures et interdit pour les vins S.A.I.N.S. « Sans Aucun Intrant Ni Sulfite » (ajouté).

SULFITES : Un vin S.A.I.N.S contient des traces de sulfites naturellement présents et un vin nature peut se voir ajouter des sulfites avant la mise en bouteille :
– Vin rouge : < 30 mg/l
– Vin blanc/rosé : < 40 mg/l

 

Zoom sur les fameux sulfites

Les sulfites sont des composés soufrés naturellement présents dans le corps humain, les œufs, les oignons et l’ail, les légumes crucifères (choux, radis, navets) …et le vin.
Le vigneron peut en rajouter de manière artificielle durant la fabrication de son vin pour traiter les fûts et tout autre matériel œnologique ainsi que pour prévenir de l’apparition de moisissures dans le moût grâce à leurs propriétés antioxydantes et antiseptiques.
Il peut également en rajouter lors de la mise en bouteille, l’effet antioxydant des sulfites préserve la qualité du vin et évite qu’il tourne au vinaigre !

Les sulfites sont classés parmi les allergènes car malheureusement ils peuvent provoquer des réactions pour les personnes sensibles ou allergiques. Les étiquettes de vin doivent donc mentionner « contient des sulfites ». La réduction des sulfites dans le vin est un enjeu de santé, dans la mesure du possible il vaut mieux réduire leur utilisation au maximum. On les ajoute, par exemple, en dernière étape seulement à la mise en bouteille, pour leur effet conservateur et en quantité raisonnable. Dans l’idéal, l’Homme n’intervient que très peu dans la vinification.
Le problème semble donc plus être la quantité ajoutée plutôt que la présence des sulfites, bien que les quantités soient infimes par rapport aux autres produits alimentaires industriels.

Ils furent utilisés à outrance dans le passé mais ce n’est généralement plus le cas actuellement. Ils permettent d’être sûr d’avoir un vin « assaini » de micro-organismes potentiellement néfastes.

EN RÉSUMÉ

Les sulfites aident à :
– arrêter la fermentation
– prolonger la durée de conservation
– prévenir l’oxydation
– tuer certains micro-organismes (bactéries et levures) qui peuvent être nocifs
– standardiser les vins

 

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Cet article a été publié dans Ecologie.

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