Elevé dans une famille végétarienne et spécialisée en alimentation vivante,  William Demoulin est pourtant artisan-boucher ! Et au vu de ce contexte familial, la viande, il l’appréhende bien différemment que la plupart des bouchers.  Pour lui, la viande n’a de sens que si elle est consommée avec parcimonie, et que si elle est d’une qualité absolument irréprochable !

La boucherie « Meat4Life » propose bien entendu une viande certifiée et garantie bio par Certisys. Cela va de soi. Et puis surtout, la viande est issue de filière courte : elle est belge (wallonne), et en provenance de fermes coopératives.

Les animaux sont élevés en semi-liberté et vivent à l’extérieur toute l’année, dans des pâturages « labellisés Natura 2000 », sortes de petites réserves naturelles protégées. Leur alimentation est donc entièrement végétale, et garantie sans OGM.

Les races choisies sont des races rustiques bien de chez nous, telles que la Salers, de la Parthenaise, et de la Blonde d’Aquitaine pour le bœuf. Un élevage de Black Angus et de Blonde de Galice est d’ailleurs en cours d’élevage. L’agneau de la race « Ile-de-France »  est élevé en Ardenne, tout comme le Porc « Qualité Ardennes ».

Quant aux préparations, elles sont préparées chaque jour en atelier artisanal, et sont pour la plupart sans allergènes comme le gluten, le lactose ou les œufs.

Pourquoi choisir de la viande de pâturage ?

Tout comme les produits céréaliers ne conviennent pas aux humains, ils ne conviennent pas non plus à la plupart des animaux!

Avez-vous déjà pensé à quel point l’alimentation des animaux, comme celle des humains, a changé ces dernières décennies ? Malheureusement, ce n’est pas pour leur bénéfice et leur santé ni pour la nôtre…

L’industrie souhaite que les animaux grandissent toujours plus vite, et deviennent le plus gros possible pour le moins d’argent possible, afin de maximiser les profits. C’est pour cette raison que les animaux sont souvent élevés empilés les uns sur les autres dans des conditions peu salubres.

Face à ce constat, plusieurs options s’offrent aux consommateurs qui veulent changer les choses. Bien entendu, de nombreux personnes deviennent végétariennes (voire végétaliennes), et c’est un choix que nous respectons et même que nous encourageons. Et pourtant, devenir végétarien du jour au lendemain n’est pas à la portée (ni de l’envie) de tous.

Le troupeau d’animaux vit en semi-liberté toute l’année

Souvent, il est plus facile de diminuer progressivement sa consommation de viande, et de privilégier une viande produite de la façon la plus respectueuse possible pour la vie animale et qui soit le plus responsable possible pour la planète. Consommer moins, consommer mieux ! Avant de ne plus en consommer du tout ?

Toutes les vaches ont vêlé au moins deux fois, et elles ont vécu au moins 5 ans. on est bien loin des jeunes taurillons de 18 mois à peine que l’on a engraissé pour être abattu le plus rapidement possible. même en bio, c’est ainsi que procèdent certaines chaînes pour vous offrir de la viande bon marché !

Nos engagements éthiques et environnementaux

  • Acheter de la viande de petits producteurs locaux, avec une traçabilité parfaite et issue de circuit-court, cela permet de faire vivre une économie séculaire qui ne s’en sort plus.
  • Le broutage est en fait « la » meilleure façon de restaurer nos sols appauvris par l’agriculture moderne. Contrairement aux animaux d’élevage traditionnel, confinés et nourris de céréales, les animaux de pâturage et qui mangent de l’herbe fixent le carbone dans les sols et en augmentent la biomasse.
  • Choisir de la viande de pâturage, c’est au moins s’assurer que les animaux qui donnent leur vie pour nous nourrir puissent mener une bonne et longue vie. Plutôt que d’être élevés confinés, ils passent leur vie en plein air, et sur des pâturages exemplaires (Natura 2000). Ils sont traités avec respect par les agriculteurs qui les élèvent.
  • Les animaux sont principalement nourris à l’herbe. Pas de blé, d’orge, d’avoine, de soja et d’autres céréales, ni d’OGM, ni d’antibiotiques ou de produits chimiques et de pesticides, sauf en cas d’hiver rude. Les céréales fourragères de complément sont par ailleurs germées au préalable, ce qui est unique. Le principe sous-jacent est que les animaux de pâturage et en liberté mènent une vie plus saine et se sentent beaucoup mieux grâce à leur alimentation adéquate, ce qui impactera au final notre santé à nous.

Les bienfaits nutritionnels

« La viande l’animaux de pâturage est la seule qui respecte les besoins physiologiques de l’animal et la seule qui nous nourri sans nous enflammer »
  • La viande de pâturage contient jusqu’à 4 fois plus d’oméga-3, et moins de gras oméga-6 ! Bien que ces deux types de gras soient essentiels à la santé, nous avons tous tendance à manger trop peu d’omega-3 et à manger trop d’oméga-6, provenant notamment de produits céréaliers et d’animaux nourris aux céréales. Le problème, c’est que que les oméga-6 ont tendance à être pro-inflammatoire :  ils favorisent l’inflammation, ce qui amène des maladies chroniques telle que les maladies cardiovasculaires, l’arthrite, le diabète
  • La viande de pâturage contient 4 fois plus de vitamine E que les animaux équivalents nourris aux céréales. La vitamine E a des propriétés antioxydantes qui aident à prévenir le vieillissement, ansi qu’à réduire le risque de cancer et de maladie cardiovasculaire.
  • La viande de pâturage contient bien plus de fer, de zinc, de vitamines B, de beta-carotène, de magnésium, de potassium et de sélénium.
  • Les animaux élevés sur pâturage sont en bien meilleure santé naturellement, et moins à risque d’être infectés par des bactéries dangereuses comme la Staphylococcus et la E coli.
  • De grandes quantités d’antibiotiques doivent être administrées aux animaux élevés de façon industrielle, ce qui contribue à une résistance humaine accrue aux antibiotiques. Des hormones sont aussi souvent administrés à plusieurs d’entre eux également pour augmenter la productivité et les profits de l’industrie alimentaire. Mais ces hormones peuvent se retrouver dans la viande et dans votre corps. Il est grand temps de comprendre que le meilleur remède est encore de laisser les animaux se nourrir correctement et librement dans un environnement sain.

 

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